Kiosque de la Folle par Affection...

jeudi 17 mars 2011

Un peu de toi

J'arrose souvent ces pensées,
De soupirs d’envie.
Envie de vivre un peu.
Avec toi.

Je prie, depuis, le soir,
Pour entendre un murmure,
Un peu de ma voix,
Sans toi.

Mon lit supporte et déborde de mes larmes
Des vagues d’un peu d’âme qui me quittent,
Comme toi.

Je ne peux m’empêcher,
De remplumer ton oreiller,
D’y déposer un baiser,
Pour toi.

Je m’endors alors,
Un espoir dans les bras,
En pensant doucement,
A toi.

Mes rêves transportent ailleurs
Ces paroles qui me parlent encore
De toi.

dimanche 13 mars 2011

On s'y perd...

A ne croire qu’en l’idéal,
A chercher l’odeur de la pluie en plein été.
Et guetter les sourires aux lèvres des mendiants.
On pleure un rêve, on conte en brèves.

A ne prier qu’un nuage,
On finit par faire tomber ses ailes
A suivre les vagues, et s’en sentir bon âme.
On se retrouve entre ciel et mer,

Perdus, penchés, suspendus.
A chercher des trésors cachés,
Aux enfants, contés.
On s’y perd.

Ce n'est...

C’est juste un cauchemar qui te réveille.
Ce n’est qu’une promesse qui t’ensorcelle.

L’allure peu fière d’un mensonge
Qui se faufile et te convainc

Ce n’est qu’un passage. A vide.
C’est une ombre à l’horizon.

Le songe d’un lendemain enfin clair.
Qui réchauffe les noctambules déchus.

C’est juste une heure qui dépasse.
Ce n’est qu’un délai sur cette impasse.

Un mot cruel planté dans tes larmes
Qui feront piquer tes yeux.

Ce n’est qu’un drame bon marché.
C’est juste un chagrin de pacotille.

Une cuillère dorée

J’ai serré contre moi l’Amour et je l’ai haï et injurié.
Je l’ai repoussé, évité et contredit. Je me suis enfuie.
En croisant un idéal sur un chemin criblé de doutes,
Dans une maison de poupée, qui boit le thé,
Se sentirait hanté par cette cuillère dorée.
Alors sans se retourner, reprendre la route.

Cela semble une évidence. A troquer contre un rêve.
Une arme au cœur en guise de récompense,
Je ne reviendrai pas.
Là où je vais, il y a des phares qui éclairent la lune
Jusqu’à bon port. Tout paraît moins vrai.
Les gens sourient. Et les bêtes râlent.

Ca change d’ailleurs. Je ne veux plus de nouvelles.
Je ne me rappelle plus être en vie.
Je vous dis bon vent.
Je n’avais rien compris.

_

Toi.
Tu dis que demain passe bien moins vite.
Tu jures qu’il n’y a qu’ici qui compte.
Tu m’empêches de retourner.
D’où je fuis.

Moi.
Je ne t’entends pas crier.
A mon oreille qui t’entend passer.
Je ne me vois que rêver,
Rien n’était vrai.

Nous.
Le temps d’un songe.
Un murmure là-bas, de complaisance.
Tout est passé si vite.
Tout est resté si flou.

vendredi 12 novembre 2010

Mon amie la poussière.

Le temps passe trop fort et pas assez vite...
Mes souvenirs me manquent déjà et mes espoirs m'attendent un pas plus loin.
J'aimerais me retrouver dans tes bras et te faire entendre cette pluie de novembre typiquement bruxelloise.
Des bourrasques de vent m'amènent des milliers de larmes et emportent les feuilles mortes en tourbillons de regrets.
La musique me fredonne des minutes... Papillonne en moi des secondes. Et s'égraine contre moi chaque note envolée de Chet Baker. Je murmure tout bas à qui l'entendra, à qui veut de moi. Je cumule la fatigue jusqu'au doux flottement entre l'ailleurs et l'ici, entre le rêve et l'éveil, entre le déjà et pas encore... Je laisse mon esprit s'égarer et je l'écoute distraitement me parler de toi, me parler de nous. Au matin, l'ennui m'extirpe de mes songes... A l'aube reviennent ici, éveil et pas encore qui s'imposent à moi comme de tranquilles évidences, comme d'insolentes promesses.
J'entends l'incessant tic-tac d'une horloge de brocante égarée sur ma cheminée, j'entends des pas dans l'escalier, j'entends quelqu'un qui s'affaire en cuisine, j'entends que la lumière s'éteint, que le chauffage s'endort.
Je suis sur mon canapé j'ai tout entendu, tu n'es jamais venu.

Alors je prends stylo et papier recyclé pour te dire et te décrire la déception, l'impuissance d'un soleil de novembre, caché derrière d'imposants et menaçants nuages, maltraité par le vent pluvieux, nié par ces grands parapluies noirs. Je t'explique le désarroi d'un demain sans toi, d'une parole sans oreille, d'un sourire au miroir.
L'embêtement et la moquerie. Je parle à la poussière.
Elle me rappelle qu'hier...

mardi 9 novembre 2010

...

Ca rime à rien.