Kiosque de la Folle par Affection...

mercredi 29 septembre 2010

Aux quelques petites heures du matin...

J'ai murmuré quelques vers à la lueur d'une bougie,
Aux quelques petites heures du matin,
Où le clin d'un oeil déchire le silence,
Où les flammes de chevet pénètrent l'obscurité.
Seule au monde,
Au milieu de ces quelques mots poètes,
Aux petites heures du matin,
Un verre à la main.
Il n'y a qu'un murmure qui me rassure.
Quelqu'un, un jour, a écrit ces quelques pages,
A trouvé cet ailleurs au fond de lui et
L'a allongé avec douceur sur le papier,
A la plume, un peu penchée,
Peut-être aux quelques petites heures du matin
Un verre à la main
Quand personne ne l'entendait
Penser ces trop fort, ces toujours,
Ces qu'importe et malgré tout...

lundi 27 septembre 2010

Ainsi Parlait Zarathoustra ...

"Mes frères, je ne vous conseille pas l'amour du prochain, je vous conseille l'amour du plus lointain..."
F.W.N.

samedi 25 septembre 2010

Un demain inventé.

Je ne voudrais pas t’inquiéter
A peine te surprendre
Je ne voudrais pas t’éloigner
Seulement t’attendre

Rien ne sert de cacher, tricher
Simuler, fausser.
Tout n’est pas à jeter,
Mais ma foi, je ne suis pas que sensée
Souvent irraisonnée,
A peine démesurée.

Alors je t’écris et t’emmène
Dans mes lettres et poèmes
Où je te décris nos retrouvailles
Où je raconte notre trouvaille
Un amour frôlé
Une histoire murmurée
Un demain inventé.

Je ne te connais pas
Je ne me souviens pas
Nous n’avons ni souvenirs
Ni projets, mais ce soupir
Cette promesse d’ailleurs
Autrefois, plus tard, un jour
Cette attente, toujours.
Tout sauf une erreur.

Alors je t’écris et t’emmène
Dans mes lettres et poèmes
Où je te décris nos retrouvailles
Où je raconte notre trouvaille
Un amour frôlé
Une histoire murmurée
Un demain inventé.

Je t'attends

Je compte et décompte
Les jours sans toi
J’égraine et sonde
Chaque seconde
Envolée de toi

Je laisse et délaisse
Ma vie derrière moi
J’évite et quitte
Tous ceux qui ne croient pas
En toi…

J’efface et fais face
A la vie sans toi
J’envisage et dévisage
Chaque passant
Maintenant,
En t’attendant.

Âme Vagabonde

Âme Vagabonde.

Au coin d’une rue, au fond d’un port
Tu erres et joues, à qui aimera plus fort
Tu cries et chantes, la nuit lactée
Que tu dis tienne, que tu dis soufflée
Tu cours et joues, à qui partira plus loin

D’autres tracent leur route,
Tu n’y dessines que des points.
Tu ne doutes, ni ne te retournes
Que pour t’assurer
Etre encore esseulé

Tu promets aux cœurs prisonniers
Qui t’ont croisé, qui t’ont aimé
Qu’ils oublieront bien à temps
Que tu fus des leurs, un instant
Un si bref, instant…

Et tu marches et cours
Et tu chantes le souffle court
Tu scrutes le ciel et envisages
Un nom, une idée, rien qu’une image
Un simple présage

D’autres aiment à perdre la raison
Fuient la solitude et
Chérissent leurs habitudes
D’autres se disent heureux
A deux…

Toi tu as la foi,
Tu ne t’inquiètes pas
Ou juste un rien…
Le destin fait les choses bien
Tu crois à l’une
A celle… au coin d’une dune
Sous le regard d’un demi-lune
Qui comprendra, belle blonde
Ton âme vagabonde.

Ame vagabonde,
Si libre et seule
Ame vagabonde
Parfois tu pleures,
Ame vagabonde

jeudi 23 septembre 2010

Marginal

Marginal, attiré par les étoiles
Une envie de mettre les voiles,
S'égarer, s'enivrer, se faire un peu mal,
Au milieu des autres, un peu banal.

Marginal, effacé dans la foule,
Eloigné de tous, pour échapper au moule,
Seul, dans son verre de bière, il coule,
Les multiplie et lève en fin les yeux, saoul.


Marginal, à l'allure fière et au regard menteur,
Il dissimule et simule à la bonne heure,
Croise une demoiselle, une jeune fille en fleurs,
Pour faire bien, mieux, normal, finit par lui offrir son coeur.

Marginal.

Ô Triste Habitude ...

En manque d'âme, tu sanglotes
La peau pâle, soudain tu suffoques
Un vide, un creux, presque rien
Pas assez, désormais tu t'y tiens

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude

Au réveil les yeux rougis
Tu réalises, tout est fini
L'autre oreiller n'emplume aucun rêve
Ce doux songe n'était qu'une trêve

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude


A table, face à ton reflet
La casserole à moitié vide
Te fait un drôle d'effet
Tu souris, insipide

Seule, ô solitude
Triste, ô triste habitude

samedi 18 septembre 2010

Un regard se perd...

Un regard se perd.
Pendant que deux âmes se repèrent.
C'est le vide qui les unit.
Une immensité en creux qui les emplit.
Deux inconnus accoudés à la vie.
Deux personnes accablées par l'ennui.
Que le destin a finalement surpris.
Un instant, seuls au monde.
Leurs yeux se noient et se racontent.
Leurs bouches s'inventent et se désirent.
Pendant qu'un regard se perd.
Deux âmes se repèrent.
C'est un coup du sort, un secret murmuré.
Une histoire chuchotée.
Comme un amour inventé.
C'est la romance d'un instant.
La souffrance de deux amants.
C'est un tout de suite qui s'éternise.
Dans un regard qui se perd.
Deux âmes alors se repèrent...

jeudi 2 septembre 2010

Ces petits riens

Ces petits riens au creux de tes mains,
Ces grands matins passés dans tes draps,
Ces trop gros chagrins consolés dans tes bras
Ces larges sourires dessinés contre toi.
Ces rêves qui ne t'oublient jamais,
Ces doigts qui se baladent dans mes cheveux,
Ces jours trop courts qu'on dirait parfaits,
Ces lendemains qu'on imagine encore mieux.
Ces petits riens au creux de tes mains,
Ces je t'aime qu'on n'oublie pas,
Ces problèmes qu'on connaît pas,
Ces conversations qui n'en finissent pas
Ces petits matins éveillée à tes côtés,
Ces projets qui voient trop loin,
Ces moments qu'on croit avoir rêver.

16 octobre 2007

Entendre la musique, ne plus la supporter
Ravaler la dernière note pour ne surtout pas pleurer
Le ciel se couvre, il est comme moi
Depuis que t'es parti, plus rien ne va…

Je veux plus me lever, même plus pleurer
Rester couchée, je sais m’en contenter,
Je veux plus rêver, à peine espérer
Rester couchée, je sais m'en contenter

Mes jupes, froufrous et sacs fourre-tout
Me servent à rien, j'ai rien à montrer
Plus rien à cacher,
Je veux pas être belle, même pas plaisante,
Je veux pas qu'on me voit, même pas qu'on me sente

Je suis cynique, je broie du noir
Je vais nulle part… ça fait bizarre
Je ne pense plus, ne prévoit plus
N'imagine rien et rêve encore moins…

Je me sens con, c'est confortable
Mettons carte sur table
Rien ne vaut la chandelle,
Tu as beau jouer,
Il ne te dira plus que tu es sienne…
Alors a quoi bon ?
tenir bon ?

Vous deux...

Vous deux… qui traciez un à un…
Année après année, chacun de nos pas.
Vous deux, qui du bout d’un regard
Nous avez portées jusqu’ici.
Vous deux qui vous essayiez
A faire de nous, des Hommes.

Vous deux… Qui nous regardiez faire nos premiers pas.
Qui nous releviez de nos égratignures.
Vous deux… Que la moindre larme de nous ébranlait
Qui séchiez nos torrents, en nous consolant.
Vous deux… Toujours.

Vous deux qui avez bâti en nous ces rêves
Qui avez veillé avec morale à ce qu’on les réalise.
Vous deux qui nous avez donné la permission
De pouvoir être nous, de pouvoir être vraies.
Vous deux qui nous avez offert les ailes
Pour nous envoler.

Sous un regard de vous,
Grâce à un sourire de vous,
On est là debout,
Adultes enfin,
Enfants, encore.
Vous croyez qu’on ignore tout ça.

Vous deux, nous avez porté à bout de bras,
Un jour, enfants terribles,
Le lendemain, ados perdues.
L’aventure continue.

Vous deux, dont on a pris chacun des traits
Pour se les partager.
Vous deux, qui incarnez le modèle, notre modèle.
Vous deux, notre vie jusqu’ici et bien plus loin.

Vous deux, qui n’avez pas idée…
De l’amour, de l’admiration,
Vous deux qui ne pourriez compté
Les mercis qu’on pourrait pensés.

Vous deux qui nous avez bâti un nom,
Vous deux qui nous avez protégé
Des autres, de nous, de tout…
Vous deux qui essuyez les remarques,
Vous deux qu’on jalouse et critique.

Vous deux… Merci.